Comment reconnaître un coup de chaleur ?

12 juillet 2021

Provoqué, comme son nom l’indique, par une exposition prolongée à des températures élevées, le « coup de chaleur » constitue une urgence vitale. Voici les signes qui doivent vous alerter.

Si l’on est exposé à une forte chaleur durant trop longtemps, notre organisme ne parvient plus à se rafraîchir suffisamment pour bien fonctionner. La surchauffe dans laquelle entre le corps provoque un dysfonctionnement des organes lié notamment à la déshydratation associée à cette surchauffe, et peut entraîner le décès. En particulier chez les personnes fragiles que sont les enfants en bas âge et les personnes âgées.

Comment se traduit cette surchauffe ?

La victime adulte d’un coup de chaleur développe une fièvre élevée, une rougeur du visage, des maux de tête, une forte sensation de soif, des vomissements, une tachycardie, une respiration rapide, de la confusion, un comportement étrange voire des convulsions. La personne ne transpire pas et peut aller jusqu’à perdre connaissance.

Chez l’enfant en bas âge a fortiori le nourrisson, la déshydratation survient très rapidement car ses mécanismes de refroidissement sont immatures et qu’il n’a pas la capacité à demander à boire. Chez le tout petit « les yeux se cernent, il est de plus en plus fatigué et hypotonique », précise mpedia.fr, le site de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA). « Sa peau est brûlante, il est très fatigué, somnolent, mou, difficile à réveiller. Parfois il a des difficultés pour respirer… »

Urgence vitale

« Parfois, malheureusement, des convulsions peuvent survenir ou l’enfant décéder en raison d’une hyperthermie majeure et d’une déshydratation », souligne l’AFPA. En effet, d’après la Croix Rouge française, le coup de chaleur est mortel dans 15 à 25 % des cas.

C’est pourquoi il constitue une urgence vitale. Dès la détection des premiers signes d’alerte, il faut agir rapidement. Alertez les secours en composant le 15 ou numéro d’appel européen des services de secours (112).

En attendant leur arrivée, si la victime ne présente pas de troubles de la conscience, « amenez-la à l’ombre et/ou dans un endroit frais et bien aéré, rafraichissez-la en faisant couler de l’eau froide sur le corps, donnez-lui à boire de l’eau fraîche », décrit l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. « Si la victime perd connaissance : mettez-la en position latérale de sécurité et surveillez-la en attendant l’arrivée des secours. »

Pour un nourrisson, « allongez-le à l’ombre ou dans un endroit frais et entourez-le de linges humides et frais pour faire baisser sa température », en attendant les secours. « Proposez-lui à boire régulièrement s’il n’est pas trop somnolent et éventuellement donnez-lui du paracétamol s’il est très fébrile », conclut l’AFPA.

  • Source : INRS – mpedia.fr – Croix Rouge française

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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