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Certains événements de la vie peuvent être cause de souffrances pour un enfant. Il peut s’agir d’un deuil ou d’un accident, mais aussi d’un déménagement, de la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur ou encore de la séparation des parents. Si certains de ces exemples semblent plus traumatisants que d’autres, l’effet sur l’enfant peut être surprenant. En effet, « un déménagement peut être traumatisant quand un deuil peut être bien vécu s’il l’est aussi pour les parents », explique Camille Della Pieta, psychologue près de Toulouse. Sauf si l’enfant montre des signes immédiats de détresse, « il est intéressant d’attendre trois semaines avant de consulter », conseille-t-elle.
D’ailleurs, il peut arriver qu’un enfant présente des signes de souffrance sans que les parents aient conscience d’un événement déclencheur. « De manière générale, si le comportement de l’enfant change brutalement et de manière inexpliquée, il est conseillé de consulter », explique-t-elle. En particulier s’il présente des troubles alimentaires, du sommeil ou qu’il devient soudain agressif ou carrément mutique. Si des difficultés scolaires surviennent alors qu’il était bon élève, il faut se poser des questions. « C’est le rôle du psychologue de tenter de clarifier la situation afin de mener l’enfant vers un mieux-être », poursuit-elle. « Soit un de ses besoins n’est pas comblé, soit il est en souffrance. »
Pour les enfants de moins de 5 ans, la guidance parentale peut être une option intéressante. « Il s’agit d’accompagner les parents au cours de consultations en tête-à-tête avec le thérapeute et de leur donner des outils pour qu’ils aident leurs enfants au quotidien dans la gestion des émotions », décrit Camille Della Pieta.
A noter : dans tous les cas, si le doute persiste, il vaut mieux consulter.
Source : interview de Camille Della Pieta, psychologue près de Toulouse
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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