Comment soulager la sécheresse intime ?

26 avril 2019

La baisse des estrogènes ainsi que certaines maladies sont source de sécheresse vaginale. Or celle-ci provoque irritations et douleurs lors des rapports sexuels. Heureusement, il existe plusieurs solutions pour réduire les symptômes liés à cette sécheresse localisée.

La sécheresse vulvo-vaginale est due à l’atrophie de l’épithélium vaginal. Ce phénomène devient plus fréquent à la ménopause, avec la diminution du taux d’estrogènes. Résultat, irritations et douleurs lors de l’acte sexuel, parfois associées à des infections urinaires.

D’autres causes entraînent parfois une sécheresse intime. Une infection de la muqueuse, une perturbation de la flore ou encore des soins intimes trop agressifs (douches vaginales répétées, épilation vulvaire…) favorisent le phénomène. Sans compter une altération de l’état général liée à une grande fatigue ou à une maladie chronique.

Les gels lubrifiants ou hydratants

Disponibles sans ordonnance en pharmacie, dans les grandes surfaces et sur Internet, les gels lubrifiants et les gels hydratants soulagent les symptômes de la sécheresse vaginale dans de nombreux cas. Pour un usage ponctuel au moment du rapport sexuel, les lubrifiants sont efficaces. Préférez-les à base d’eau plutôt que de silicone.

Si vous souhaitez améliorer votre confort au quotidien et non seulement au cours des rapports sexuels, les gels hydratants seront plus adaptés. Ils peuvent être appliqués plusieurs fois par semaine et ont pour but de faire disparaître gênes et douleurs au quotidien. De plus, ils permettent de respecter la spontanéité dans les relations sexuelles.

Que penser du traitement hormonal ?

Si les gels ne sont pas suffisants pour contrer la sécheresse vaginale ou que celle-ci est associée à des infections urinaires récidivantes, vous pouvez opter pour un traitement hormonal. Ce dernier doit être prescrit par un médecin et nécessite un suivi régulier.

Ces traitements sont toutefois contre-indiqués en cas de cancer du sein ou de l’endomètre ou encore d’antécédents récents d’embolie pulmonaire, d’infarctus du myocarde, d’AVC ou d’angine de poitrine.

  • Source : Que Choisir Santé n°136, mars 2019 - 800 questions au gynécologue du Dr Alain Tamborini, Editions Marabout Santé

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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