Compléments alimentaires : une nécessaire justification

28 février 2001

« Il devient urgent de fixer des limites supérieures sûres pour les minéraux et vitamines » dans l’alimentation.
Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) qui siège auprès de la Commission de Bruxelles, se fait de plus en plus insistant pour obtenir que cette dernière mette un peu d’ordre dans les règlements européens. Alors que différents rapports de santé publique soulignent que nous mangeons trop gras, trop salé, trop sucré, nous oublions un peu facilement que nous mangeons peut-être aussi trop « supplémenté ».

Pardon pour ce néologisme douteux ! Il a pourtant sa justification. Les grandes surfaces nous proposent aujourd’hui pléthore d’aliments qui sont littéralement passés à la gonflette ! Sous couvert de compenser telle ou telle carence supposée, ils nous offrent – mais au prix fort… – des « teneurs garanties » en vitamines, sels minéraux et autres oligo-éléments ! Or il n’est pas certain que ce soit toujours raisonnable.

« Il existe une sérieuse pénurie d’informations fiables sur les limites (acceptables) pour de nombreux compléments alimentaires », soulignent les consommateurs. Les animateurs du BEUC appellent donc les responsables européens à déterminer ces limites « par un procédé ouvert et transparent, selon une approche de précaution et qui prenne en compte toutes les sources de vitamines et de minéraux. »

  • Source : BEUC, février 2001

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