Conduire, ça fait mal au dos

28 octobre 2011

Conduire une auto, ce n’est pas sans danger. Il y a les risques d’accident bien entendu. Mais ce ne sont pas les seuls. En effet, bien des conducteurs développent des douleurs dorsales sur la route. Et les véhicules qui vous proposent des sièges « massants » (mais oui !) ne sont pas légion. Alors pour éviter d’avoir mal au dos et rouler sereinement, retenez bien ces quelques trucs pratiques.

« La conduite est un état de tension musculaire prolongé, aggravé par des gestes répétitifs », expliquent Lionel Laidet et Jack Savoldelli dans leur livre consacré à Votre dos. Cette activité, commune à tant d’adultes, est donc en soi un facteur de risques. Premièrement, parce que le conducteur utilise sa musculature pour agir sur les commandes du véhicule. Mais aussi parce qu’il doit produire un effort musculaire pour maintenir sa position assise au volant, en dépit des accélérations et des secousses du véhicule.

Les douleurs dorsales provoquées par une conduite trop intensive, sont souvent des rachialgies. Ces douleurs situées au niveau de la colonne vertébrale touchent tout particulièrement les cervicales et les lombaires. En outre, l’apparition d’un torticolis n’est pas exceptionnelle. Surtout lorsque le conducteur roule avec la fenêtre ouverte ou entrebaillée.

Confort et pauses

Pour que ces douleurs ne s’imposent pas vous, le réglage de votre siège est primordial. Celui-ci doit épouser complètement votre morphologie. En d’autres termes, votre colonne vertébrale doit être en appui complet contre le dossier. Il faut en particulier que les dernières vertèbres lombaires soient plaquées contre le siège. Pour cela, réglez-le à votre convenance et avec soin avant de démarrer. Utilisez aussi un coussin plat si vous le souhaitez, pour compenser le galbe insuffisant du siège au niveau du bas du dos.

L’état de votre voiture naturellement impacte aussi le confort de votre dos. Veillez à ce que les amortisseurs en particulier soient en bon état. Ils diminuent les secousses et les vibrations ressenties au niveau du dos. Les sièges quant à eux, peuvent devenir très inconfortables lorsqu’ils sont affaissés.

N’oubliez surtout jamais la règle qui consiste à ne pas conduire plus de 2 heures d’affilée. Bien sûr, si vous ne faites pas assez de pauses, vous augmentez votre risque d’accident. Mais sans aller jusqu’à cette extrême, vous ne faites également qu’accroitre votre fatigue musculaire, et donc celle de votre dors.

Vous conduisez vraiment beaucoup ? Attachez-vous à développer la musculature qui soutient votre colonne vertébrale. L’aide et les conseils d’un professionnel de la culture physique ou d’un professeur de sport pourront s’avérer précieux ; Et ce sera un investissement de long terme.

  • Source : Votre dos de Lionel Laidet et Jack Savoldelli, Amphora, 220 pages, 22,50 euros

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