Conduite : les médicaments dangereux !

29 juin 2001

Sur les 9 000 spécialités pharmaceutiques commercialisées en France, entre 1 500 et 1 700 présentent à des degrés divers des risques pour la conduite automobile.
Ils sont en effet nombreux, ces médicaments qui interfèrent avec la conduite : antidépresseurs, anxiolytiques, produits contenant de la codéine, anti-nauséeux, anti-hypertenseurs, anti-allergiques, médicaments destinés à des cardiaques ou aux diabétiques… Et rassurez-vous, il en manque encore au terme de cette énumération !

Dans la majorité des cas, il s’agit d’effets sur la vigilance. Parfois aussi sur la vision, l’ouïe, la coordination des mouvements ou le comportement. La chose est connue de longue date. Mais pas toujours suffisamment claironnée, de sorte que certains conducteurs conduisent avec, dans le sang, des produits qui en font des dangers publics. A leur insu le plus souvent.

Depuis le 5 mai 2001, tous les médicaments concernés doivent porter sur leur conditionnement un pictogramme spécifique. Le signal retenu est calqué sur le modèle des panneaux routiers : un triangle isocèle rouge sur fond blanc, pointe en l’air et contenant un véhicule noir.

Comme les signaux routiers qui réponde à cette norme conventionnelle, il attire l’attention sur un danger potentiel. Son utilisation est désormais obligatoire. Depuis des années les spécialistes dénonçaient les dangers de la prescription de ces médicaments car elle était souvent assortie de mises en garde insuffisantes. Au moins ce risque là semble-t-il aujourd’hui amenuisé.

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