Contraception d’urgence : risque de grossesses extra-utérines !

13 février 2003

Les autorités sanitaires britanniques ont indiqué que sur un total de 200 grossesses non désirées, 12 cas de grossesses extra-utérines ont été notifiés ces deux dernières années après l’échec d’une contraception d’urgence par levonorgestrel.

Dans un communiqué, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSaPS) précise que deux spécialités à base de levonorgestrel sont autorisées en France pour utilisation dans le cadre d’une contraception orale d’urgence. Elles sont disponibles sous les noms de Norlevo et de Vikela (Laboratoire HRA Pharma).

L’agence indique également que « le taux de succès de ces spécialités, lorsqu’elles sont utilisées dans les 24 heures après un rapport sexuel non protégé est de 95%, soit 5 échecs pour 100 femmes traitées. L’efficacité de cette méthode diminue fortement après 24 h. »

Depuis 1999, près de 3 millions de conditionnements de ces médicaments ont été vendus en France. Pendant cette même période, 29 grossesses non désirées ont été signalées dont 8 grossesses extra-utérines. Selon l’ AFSSaPS, « à ce jour ces informations ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque du recours à la contraception d’urgence ». Elle rappelle toutefois que ce type de contraception « ne doit être utilisée que de façon exceptionnelle. (Car) elle ne permet pas d’éviter une grossesse dans tous les cas et ne peut remplacer une contraception régulière ».

  • Source : AFFSaPS, 11 février 2003

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