Contraception : où en sont les jeunes ?
26 septembre 2017
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Ce 26 septembre se tient la Journée mondiale de la contraception. L’occasion de s’intéresser à un public souvent en manque d’informations : les lycéens et les étudiants. Les derniers travaux de la SMEREP montrent encore et toujours que ces jeunes ont un grand besoin d’accompagnement.
Les derniers sondages* Opinion Way pour la SMEREP sur le comportement des étudiants et lycéens en matière de sexualité et de contraception montre encore les grandes lacunes dont souffre ce jeune public.
Ainsi, plus de la moitié des étudiants français ne mettent pas systématiquement un préservatif lors d’un rapport sexuel. Plus surprenant (et inquiétant), ils sont 20% à déclarer ne pas savoir bien mettre un préservatif. Les lycéens français quant à eux, sont 37% à déclarer ne pas mettre systématiquement un préservatif lors d’un rapport intime.
Du côté de la pilule contraceptive, plus d’une étudiante sur trois signale ne pas la prendre. D’ailleurs, depuis 2009, les chiffres concernant ce mode de contraception sont en constante baisse. En fait, les raisons évoquées sont multiples : utilisation d’un autre contraceptif, impact négatif sur la santé…
La pilule du lendemain à la hausse
Parmi les étudiantes françaises ayant eu des rapports sexuels, 40% déclarent avoir déjà eu recours à la contraception d’urgence (« pilule du lendemain ») dont 11% plus de trois fois.
Les lycéennes, elles, sont 34% à avoir déjà pris la pilule du lendemain (dont 13% y ont eu recours 2 fois), contre 20% l’an passé.
Enfin, 6 étudiantes sur 100 ont déjà connu une interruption volontaire de grossesse. Et 7% pour les lycéennes !
Tous ces chiffres ont de quoi surprendre. C’est pourquoi, la SMEREP appelle les pouvoirs publics à « intensifier le nombre de formations de sensibilisation autour de la santé sexuelle ».
*Etudes Opinion Way pour la SMEREP réalisées selon deux questionnaires en ligne du 20 avril au 21 mai 2017 auprès de 701 étudiants d’Île-de-France et 500 étudiants de toute la France, et du 20 avril au 21 mai 2017 auprès de 400 lycéens d’Ile-de-France et 412 lycéens de toute la France