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« Chez tous les patients avec BPCO quel que soit le stade, et notamment dès le stade I, l’activité physique et sportive doit être promue et encouragée », souligne la Haute Autorité de Santé (HAS). Laquelle met en avant la prescription, par un médecin, d’une APA.
Les objectifs du réentraînement chez les patients atteints de BPCO sont doubles : d’une part « améliorer les capacités cardio-respiratoires ». Et d’autre part, agir notamment sur les dyspnées, ces gênes respiratoires caractérisées par un essoufflement. Elles plongent les patients dans un cercle vicieux puisqu’elles entraînent le plus souvent une diminution de leur activité physique, aggravant leur état. « On obtient avec l’activité physique une amélioration des capacités physiques chez tous les patients atteints de BPCO. Ils deviennent plus actifs dans leur vie quotidienne », relève la HAS.
L’enjeu est donc de réhabiliter leur fonction respiratoire grâce à une activité adaptée : en endurance, en renforcement musculaire ou les deux combinées. Un exemple ? La marche nordique apparaît particulièrement indiquée aux insuffisants respiratoires. Non seulement l’usage de bâtons permet de répartir l’effort sur tout le corps -pas seulement les jambes – et de réduire le poids exercé sur les articulations. Mais en plus cette discipline permet des mouvements amples au niveau de la cage thoracique. De quoi en quelque sorte l’élargir et donc mieux respirer.
Source : Référentiel HAS, Prescription d’activité physique et sportive - Bronchopneumopathie obstructive, septembre 2018
Ecrit par : David Picot – Edité par : Vincent Roche
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