Contre le diabète, le sport, c’est tout bon
09 septembre 2013
« Le sport joue un rôle majeur dans la régulation du diabète… et ce quel que soit le diabète concerné, diabète de type 1 ou de type 2 ». Pour le Pr Claude Jaffiol, endocrinologue et membre de l’Académie nationale de médecine, si l’activité physique est bonne pour la santé de tous, elle l’est encore davantage pour les diabétiques.
Vous souffrez d’un diabète de type 2, qui représente la forme la plus courante de la maladie. Sachez donc, que cette forme de diabète se distingue par une augmentation constante de la glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang. « Le diabète de type 2 est souvent associé à une obésité », nous explique le Pr Jaffiol. « Ainsi la pratique régulière d’une activité physique permet-elle de diminuer le glucose sanguin et de réduire la surcharge pondérale. Ensuite, le sport agit également sur l’insulinorésistance. Dans le cas d’un diabète de type 2, l’insuline n’est pas bien utilisée par le muscle et son effet régulateur de la glycémie, s’exprime moins bien. Or en bougeant, le patient optimise l’utilisation de l’insuline ». Marche, natation, vélo ou jardinage… bougez-vous. Cela fait partie intégrante de la prise en charge.
Vous êtes atteint d’un diabète de type 1. Là encore, le sport vous sera bénéfique. C’est vrai, les diabétiques insulinodépendants – c’est ainsi que sont également appelés les diabétiques de type 1 – doivent se montrer particulièrement vigilants. Le risque principal les concernant, est lié à l’apparition d’une hypoglycémie. « Il est donc très important d’éduquer les malades à l’alimentation qu’ils doivent adopter avant, et pendant leur activité » poursuit Claude Jaffiol. « Ils doivent être bien informés, et sensibilisés au rôle que jouent les sucres lents en amont de l’effort, et les sucres rapides pendant l’activité. »
Quel sport choisir ? « La réponse n’est pas si simple » reconnaît notre spécialiste. « Chaque cas est unique. Il est donc nécessaire de s’adapter au profil de chacun, selon son âge et son état cardiovasculaire, et en fonction de ses conditions de vie socio-économiques… » Alors parlez-en avec votre médecin traitant. Il saura vous écouter, vous guider et vous accompagner dans cette démarche pédagogique…