Contre le froid, la bouillote… en toute sécurité

11 janvier 2024

Longtemps oubliée, la bouillotte revient à la mode. Source de chaleur et de réconfort, elle peut aussi, dans certaines conditions, exposer à un risque de brûlure.

La diversité gagne le rayon “bouillottes”. Entre les versions sèches contenant des éléments naturels (noyaux de cerise, graines de lin…) qui permettent un réchauffage au micro-ondes ou encore les bouillottes électriques qui offrent la possibilité de choisir la température et la durée de chauffe, les bonnes vieilles versions en caoutchouc connaissent toujours leur petit succès.

Le principe est simple : il suffit de les remplir d’eau chaude pour qu’elles diffusent leur chaleur durant cinq à neuf heures, en fonction de leur taille. Mais pour bien utiliser sa bouillotte, quelques précautions s’imposent : les bouillotes d’eau se remplissent aux deux-tiers, avec de l’eau frémissante et non bouillante !

Gare à la « dermatite des chaufferettes »

En l’absence de housse, n’appliquez jamais directement la bouillotte sur la peau. Intercalez une serviette ou tout autre tissu épais entre elle et votre peau. Evitez en outre de la garder contre vous plus de vingt minutes. Le risque de ce que l’on nomme « dermatite des chaufferettes » est alors réel. Il s’agit d’une dermatose liée à l’application prolongée de chaleur sur la peau.

C’est évidemment différent si vous chauffez votre lit avant de vous y blottir. Dans ce cas, vous pouvez laisser la bouillotte plus longtemps. Autre conseil : vérifiez régulièrement l’état de votre bouillote. La moindre petite craquelure augmente le risque d’éclatement.

Notez enfin qu’en cas d’insuffisance veineuse, de maladie de peau ou de peau sensible, mais aussi d’inflammation ou d’infection cutanée, la bouillotte est à éviter : elle risquerait d’aggraver la situation.

  • Source : UFC Que Choisir

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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