











Accueil » Santé Publique » Contre le moustique tigre, les bons réflexes
© Robert-Avgustin/Shutterstock.com
Présent dans 78 départements hexagonaux sur 96, le moustique tigre a de quoi préoccuper. Car si la plupart de ses piqûres sont bénignes, Aedes Albopictus – son nom scientifique – peut être vecteur de maladies virales telles que la dengue, le chikungunya ou encore Zika.
Le processus de transmission est simple : l’insecte s’infecte en piquant une personne malade revenant d’une zone tropicale ou infectée mais asymtomatique. Puis il transmet à son tour le virus.
Face à cette menace, les autorités sanitaires privilégient une approche préventive. La priorité : empêcher l’installation et la prolifération du moustique tigre. En premier lieu, veillez à détruire ou assécher les réserves d’eau stagnante à l’intérieur ou l’extérieur du domicile : gouttières, coupelles de pots de fleurs, particulièrement prisées par les femelles pour y pondre leurs œufs.
Pour vous protéger, plusieurs mesures peuvent se montrer efficaces :
Des méthodes complémentaires peuvent venir compléter ces actions comme l’utilisation d’un ventilateur qui éloignera les moustiques dans le périmètre de son champ d’action, d’un serpentin fumigène (uniquement en extérieur) ou encore d’un diffuseur électrique d’insecticide.
En revanche, certaines techniques très à la mode – comme les bracelets anti-insectes ou les huiles essentielles – sont très loin d’avoir fait leur preuve pour repousser les moustiques.
La piqûre du moustique tigre est généralement plus douloureuse et persistante que celle des autres moustiques. Un nettoyage à l’eau et au savon, suivi de l’application d’une crème apaisante, suffit dans la plupart des cas. Cependant, une consultation médicale s’impose en cas de réaction allergique ou de symptômes évocateurs des maladies transmises par le moustique (maux de tête accompagnés de fièvre, douleurs articulaires ou courbatures, éruption cutanée…).
En conclusion, face à la propagation du moustique tigre en France, la vigilance et la prévention sont de mise. Les autorités sanitaires appellent à la responsabilité individuelle pour limiter les risques et préserver la santé publique.
Source : ARS Auvergne Rhône-Alpes
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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