Contre les déserts médicaux, Agnès Buzyn salue des avancées concrètes

10 juillet 2018

Pour un meilleur accès aux soins, Agnès Buzyn, ministre en charge de la santé avait lancé en octobre 2017 un plan « anti-déserts médicaux » basé sur une vingtaine de mesures. Neuf mois plus tard, la ministre se félicite des premières avancées significatives.

Ce 9 juillet, Agnès Buzyn a présidé la 2e réunion du comité national de suivi du plan d’accès territorial aux soins. L’occasion pour elle de saluer les « premières avancées significatives » pour lutter contre les déserts médicaux. En effet, depuis le mois de février, de nouveaux outils ont pu être mis à disposition des acteurs de terrain. Citons par exemple un décret – qui entrera en vigueur en novembre prochain – créant une prime de 200 euros par mois à destination des internes réalisant un stage ambulatoire en zone sous-dense éloignée des universités.

Autre avancée, l’avenant n°6 à la convention médicale, signé le 15 juin 2018, revalorisera le contrat de solidarité territoriale médecin (CSTM), destiné aux médecins libéraux effectuant des consultations de manière ponctuelle mais régulière dans les zones sous-denses. A compter de février 2019, les honoraires liés à l’activité réalisée dans ces zones seront bonifiés de 25% (contre 10% actuellement).

Zonage, télémédecine et pratique avancée

Notons également « la réforme du zonage ». Celui-ci conditionne l’octroi des différentes aides financières existantes pour soutenir l’installation de professionnels. Eh bien cette réforme a élargi les territoires bénéficiaires de ces aides, couvrant désormais 18% de la population (contre 7% précédemment).

La télémédecine n’est pas en reste puisque « la téléconsultation sera remboursée à la rentrée sur tout le territoire et pour tous les patients et la télé-expertise entrera quant à elle dans le droit commun début 2019 dans les zones sous-denses, avant une généralisation en 2020. »

Enfin, la ministre a insisté sur « la pratique infirmière avancée » qui sera bientôt une réalité. Cela permet à des professionnels paramédicaux d’exercer des rôles et des compétences plus poussés notamment en matière de prescriptions, de conseils thérapeutiques, d’éducation à la santé… Les premiers étudiants entreront en formation en septembre dans près d’une dizaine d’universités.

  • Source : Ministère des solidarités et de la santé, 9 juillet 2018

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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