Contre les hémorroïdes, soyez offensifs !

07 octobre 2004

Du nouveau dans le traitement de la maladie hémorroïdaire ! L’Association américaine de gastro-entérologie, qui rassemble tous les médecins nord-américains de la spécialité, confirme l’efficacité du traitement veinotonique.

Dans ses recommandations, elle ne cite qu’un seul traitement médicamenteux pour son efficacité, “la Fraction flavonoïque Purifiée micronisée (FFPM)”. Les hémorroïdes ne sont pas une maladie mais des dilatations veineuses tout à fait normales. Elles peuvent toutefois devenir pathologiques, à cause de troubles circulatoires notamment. Des varices peuvent alors se développer dans la région anale, le malade découvrant qu’il a “les hémorroïdes”…

Rien d’exceptionnel à cela ! Un Français sur deux – homme ou femme – a eu ou aura au moins une fois dans sa vie ce genre de crise ! Malheureusement, cette affection est encore frappée d’un tabou, comme honteuse. Bien des patients n’osent en parler, alors qu’une consultation chez le médecin est indispensable. Notamment pour vérifier si les symptômes ne cachent pas un problème plus grave.

Les symptômes justement, quels sont-ils ? Le plus souvent une simple gêne, une “pesanteur” dans le bassin, des démangeaisons ou une sensation de brûlures lors des selles. Une douleur intense au niveau de la région anale peut aussi être ressentie, et les selles renferment parfois du sang rouge vif.

Très important : la douleur n’est pas forcément fonction du volume de la dilatation. Des hémorroïdes volumineuses peuvent rester indolores indéfiniment. A l’inverse, de petites dilatations pourront faire souffrir énormément.

Un motif de consultation à part entière
Si les causes en restent mal connues, plusieurs facteurs semblent favoriser l’apparition d’hémorroïdes. C’est le cas d’une diarrhée ou d’une constipation. L’alimentation aussi exerce une influence. Amateurs de gibiers, de viandes faisandées, de plats épicés, de vins capiteux ou encore de thé, café et alcool forts, méfiez-vous ! Surtout si plusieurs de ces mets ou boissons sont réunis dans un même repas ! Enfin, la sédentarité et la station assise prolongée peuvent également déclencher une crise hémorroïdaire. Au même titre que l’abus de suppositoires ou de laxatifs.

Vous êtes concerné ? La crise hémorroïdaire est un motif de consultation à part entière. Dans un premier temps votre médecin -généraliste, gastro-entérologue ou proctologue- vérifiera que les symptômes ne cachent pas une autre maladie comme une fissure anale. Voire une pathologie autrement plus grave, un cancer du colon par exemple.

Puis il vous prescrira un traitement qui soulagera vos douleurs en quelques jours, rétablissant les vaisseaux sanguins à l’origine de la crise. Et comme il vous le rappellera, ce traitement médical devra être associé à une meilleure hygiène alimentaire. Buvez chaque jour 1,5 litres à 2 litres d’eau pour lutter contre la constipation. Adoptez aussi un régime riche en fibres.

  • Source : De notre envoyé spécial, European Health Forum - Gastein - 6 au 9 octobre 2004

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