











Ils ont en effet, passé en revue les différentes méthodes utilisées pour inhiber la lactation ou pour soulager les montées de lait douloureuses. Le port continu d’un soutien gorge, même pendant le sommeil, n’exerce aucun effet sur la montée de lait. Même si les auteurs admettent que dans ce cas « les douleurs mammaires semblent apaisées ». En revanche, ils déconseillent de poser un bandage serré des seins. Cette pratique en effet, tendrait à aggraver la situation. Des femmes qui y recouraient, ont déjà présenté des « signes d’engorgement ou d’inflammation ».
Des risques cardiovasculaires…
Certains médicaments sont efficaces contre ces douleurs, mais au prix d’effets secondaires parfois gravissimes. C’est le cas des agonistes dopaminergiques, qui agissent sur la dopamine. Ces derniers exposent à des effets indésirables, « parfois dès les premières doses : hypertension artérielle, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC)… »
Les estrogènes des pilules contraceptives, comparés à un placebo, ont eux aussi fait la preuve de leur efficacité. Cependant « il existe un risque de thrombose veineuse, qui peut être accru en période de post-partum (c’est-à-dire dans les suites de l’accouchement, n.d.l.r.) Il est donc généralement recommandé d’attendre plus de 4 semaines après l’accouchement pour débuter une contraception estroprogestative ». Les diurétiques enfin, n’ont pas « d’efficacité démontrée sur l’inconfort lié à la montée de lait ».
En clair, « aucun traitement n’a une efficacité démontrée pour inhiber la montée de lait, sans exposer à des effets indésirables. En clair, mieux vaut rester au paracétamol ! »
Source : Revue Prescrire, décembre 2012
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