
Les couches lavables présentent deux avantages principaux :
– elles sont un effort utile pour l’environnement, dans la mesure où elles ne génèrent pratiquement pas de déchets ;
– passé l’investissement initial, elles sont également très économiques. Elles peuvent même être utilisées pour les petits-frères ou les petites sœurs à venir…
En revanche, elles nécessitent un « investissement temps » conséquent. Elles imposent après chaque change, de les frotter puis de les laver à l’eau chaude, avant de les étendre sur un fil à linge ou de les glisser dans le sèche-linge. Lequel naturellement, est consommateur d’énergie. Ensuite, reste éventuellement à les plier puis à les ranger… Pour le lavage, vous pouvez également utiliser une lessive anti-bactérienne. Prévoyez tout de même un « stock de roulement » d’environ 30 à 35 couches.
A première vue, les couches jetables demandent moins de maintenance. Elles sont également, très faciles à mettre. Nous y reviendrons d’ailleurs la semaine prochaine, en abordant de façon très pratique la technique du changement de couche. Une fois ôtées, les couches jetables sont simplement repliées sur elles-mêmes – sans toucher leur contenu – avant d’être jetées à la poubelle puis remplacées par une nouvelle. Autre avantage, les « pro-jetables » expliquent qu’elles sont aussi plus absorbantes que les couches lavables. Autrement dit, elles aspireraient plus efficacement l’humidité et maintiendraient mieux les fesses de Bébé au sec.
Leur principal défaut reste leur coût. Les couches jetables ne sont pas bon marché, d’autant que leur prix grandit avec Bébé… Leur autre inconvénient est lié à la gestion des déchets. Les couches jetables actuelles ne sont pas totalement biodégradables, tant s’en faut. De nombreuses marques (Pampers®, Huggies®, Peaudouce®…) semblent s’en préoccuper. Des couches à base de matériaux biodégradables sont aujourd’hui proposées. Certains fabricants (Naty®) ont même mis au point une couche recyclable à 70%.

Source : Guide pratique de la Maman qui assure, de Kaz Cooke, Leduc.S éditions – J’élève mon enfant, de Laurence Pernoud, Horay Editeur
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