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Se prendre par la main, se faire des caresses, s’enlacer. On peut se toucher de bien des façons lorsque l’on s’aime. Pourquoi est-ce si bon et indispensable ? Une récente méta-analyse menée par des chercheurs de l’Université de la Ruhr en Allemagne a passé en revue 212 études qui ont impliqué 12 966 volontaires portant sur le toucher, les caresses, les câlins et les massages chez des bébés comme des adultes.
Le résultat confirme ce que l’on savait déjà intuitivement : le toucher induit de nombreux bienfaits sur le plan physique et mental. Cet ample travail démontre notamment que des touchers consensuels peuvent contribuer au bien-être et réduisent significativement la douleur, l’anxiété, la production de cortisol (l’hormone du stress) pour tous et la dépression chez les adultes.
Pour tout un chacun donc, le fait de toucher et d’être touché dans la bienveillance et le consentement est bénéfique. Alors dans un couple, quelle différence ? Eh bien il n’y en a pas. Un câlin, une étreinte, une main sur l’épaule… « Le toucher communique mieux que le langage, il transmet la tendresse, les émotions », appuie Maria Hejnar, psychologue clinicienne et psychothérapeute à Paris. Sans compter qu’en même temps que le corps est touché, des hormones bonnes pour le bien-être telles que l’ocytocine, les endorphines et la sérotonine sont libérées.
Alors il ne faut pas s’en priver. Et même ne pas oublier de se toucher avec tendresse régulièrement, y compris après des années en couple.
En effet, si le toucher est un pilier de l’amour, son absence est aussi le signe que quelque chose ne va pas. Alors il est important d’observer cet indice pour réagir au plus vite. Et dans ce cas, reprendre le chemin l’un vers l’autre peut aussi passer par des exercices du toucher, mais « il faut la volonté des deux pour que cela fonctionne », indique la psychologue. Donc si vous sentez que vous n’avez plus envie de contact physique avec votre partenaire amoureux, ou qu’il ou elle ne le recherche plus, n’hésitez pas à consulter un psychologue de couple au plus vite.
Source : interview de Maria Hejnar, psychologue clinicienne, psychothérapeute - Nature Human Behaviour
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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