











Le Dr Steve McMahon et ses collègues (University College de Londres) ont analysé des échantillons de peau humaine brûlée par le soleil. Ils ont notamment sur recherché des médiateurs de la douleur. C’est ainsi qu’ils ont découvert qu’une molécule appelée CXCL5, y était « surexprimée de façon spectaculaire ». En parallèle, ils ont établi le même constat chez des rats exposés au soleil de manière excessive, avant d’établir une relation entre leur niveau de douleur et le degré d’hyper-expression de CXCL5.
Cette molécule fait partie d’une grande famille de protéines, les chémokines. D’après McMahon, elle agit « en activant les fibres nerveuses à l’origine de la douleur, et d’une augmentation de la sensibilité. Le développement de médicaments bloquant ce processus et empêchant la douleur associée aux coups de soleil peut (désormais) être envisagé ».
En attendant, rappelons que la meilleure arme contre les coups de soleil reste… de ne pas s’y exposer. Sinon :
– protégez-vous en étalant régulièrement de la crème solaire sur toutes les parties « à nu » de votre corps. Et cela, que vous soyez à la plage, dans votre jardin, ou à la terrasse d’un café ;
– équipez-vous de la panoplie anti-soleil : chapeau à large bord, lunettes de soleil enveloppantes, des vêtements couvrants de préférence légers et de couleur claire. Voire – surtout pour les enfants – des habits anti-UV ;
– préférez également l’ombre entre 12h et 16h, quand le soleil est au plus fort.
Et si malgré tout, vous attrapez un coup de soleil, une crème apaisante et hydratante reste le meilleur moyen de le soulager. N’hésitez pas à interroger votre pharmacien. Il vous recommandera aussi de fuir le soleil jusqu’à ce que votre peau retrouve son état antérieur.
Source : Science, 6 juillet 2011
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