Course, marche : quand l’essuie-glace se dérègle…

08 novembre 2011

Le syndrome de « l’essuie-glace » est une blessure très fréquente du coureur à pied et du randonneur. Douloureuse, elle est également très spécifique. Elle se manifeste sur la face externe du genou, toujours à partir de la même distance d’effort – variable selon les personnes bien-sûr. Avant de disparaître totalement à l’arrêt. Curieux, non ?

Le syndrome de l’essuie-glace concerne la bandelette ilio-tibiale. Située le long de la cuisse, cette bande fibreuse et plate relie l’os de la hanche à la partie externe du genou. Son rôle est essentiellement de stabiliser – lors de la marche ou de la course – la masse musculaire de la cuisse (quadriceps) en balayant le côté. Un peu à la manière d’un… essuie-glace.

Le syndrome en question survient lorsque la bandelette frotte la bosse osseuse – le condyle externe – située au niveau de la face externe du fémur. La douleur est très typique : chez le coureur comme le randonneur, elle survient toujours à partir de la même distance parcourue. Elle prend la forme d’une brûlure, contraint à l’arrêt de l’effort avant – le plus souvent – de disparaître totalement.

Lors de la consultation, la douleur a disparu…

Cette douleur mécanique n’en est pas moins un signe d’alerte. Faute de soins, elle peut atteindre le tendon. C’est pourquoi, le repos s’impose. Au même titre qu’une consultation médicale. Un conseil : décrivez avec précision à votre médecin, les symptômes ressentis et la spécificité de leur apparition. En effet, lors de la consultation, la douleur a généralement disparu. Et elle est compliquée à “reproduire” en cabinet.

Les causes de cette blessure sont diverses. Généralement, le sur-entraînement est avancé au même titre qu’un problème d’hyper-pronation ou d’hyper-supination non compensé. C’est pourquoi, des orthèses plantaires susceptibles de corriger un éventuel défaut de ce type peuvent permettre au sportif de reprendre à terme, son activité.

Cette blessure impose un repos complet de plusieurs semaines avant une reprise très progressive. Evitez également de courir ou de marcher sur des sols trop meubles qui favorisent une instabilité du genou. Et d’utiliser des chaussures dont la semelle – et donc l’amorti- est très usée. A la moindre question, interrogez votre médecin.

  • Source : Running, hors-série n°53, septembre 2011

Destination Santé
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