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© lenetstan/shutterstock.com
Décalage et modifications des prises en charge pendant la période de confinement, venue plus tardive des patients dans les centres de soins en raison de leur inquiétude quant à la contamination… En période de pandémie, durant le confinement puis encore après le déconfinement, la gestion des autres pathologies en établissements de santé n’a pas été aisée. Et les conséquences ne sont pas anodines. Pour avoir une idée plus précise de ces dernières dans le cas du cancer, une équipe de Gustave Roussy a développé un modèle mathématique de simulation. Objectif, « évaluer les impacts de la pandémie de Covid-19 sur l’organisation des soins de cancérologie et les conséquences en termes de pronostic ».
« L’étude a utilisé des données hospitalières enregistrées en routine fournies par le service d’information médicale et le recensement, par entretiens auprès de cliniciens de Gustave Roussy, des modifications de prise en charge mises en place pendant la période de confinement et une analyse de la littérature internationale », précisent les auteurs.
Résultats, les délais pour recevoir leurs traitements, ou encore les décalages de ces prises en charge ainsi que les retards au diagnostic pourraient se traduire par une augmentation de la mortalité par cancer entre 2 et 5% à 5 ans. Sans compter que « ce sur-risque pourrait augmenter en cas de deuxième vague ».
C’est pourquoi, « il sera important de tout mettre en œuvre pour maintenir le diagnostic et l’offre de soins en cancérologie », souligne Aurélie Bardet, principale autrice de ce travail. D’autant que « pour certains cancers à un stade avancé, un retard dans la prise en charge peut se traduire par un changement majeur de pronostic ».
Source : Gustave Roussy- ESMO, 2020
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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