Covid-19 : les greffes de moelle osseuse s’adaptent

29 avril 2020

Malgré la fermeture des frontières et les difficultés aériennes, ferroviaires ou routières engendrées par le coronavirus, l’activité de greffe de moelle osseuse est parvenue à se maintenir. Une situation qui a demandé pas mal d’adaptations.

« Même si des reports de greffes, considérées comme non urgentes, ont eu lieu à l’initiative des médecins greffeurs, l’activité de greffe s’est maintenue, sur l’ensemble du territoire depuis le début de l’épidémie », se félicite l’Agence de la biomédecine qui gère le Registre national des donneurs de moelle osseuse. « Ainsi, toutes les greffes non apparentées programmées en France durant cette période ont pu être réalisées, les greffons nécessaires ayant toujours été obtenus en temps voulu, malgré les difficultés d’acheminement rencontrées ».

Ainsi, depuis le début du mois de mars, « 132 greffons de cellules souches hématopoïétiques issus de donneurs non apparentés prélevés en France ou à l’étranger (Allemagne, Pologne, Royaume Uni ou États-Unis notamment) ont pu être acheminés jusqu’à des patients pris en charge en France ou à l’étranger ».Le casse-tête des transports

Dans les circonstances actuelles, la principale difficulté réside dans le transport des greffons. L’objectif des équipes de coordination de greffe de moelle osseuse à l’Agence de la biomédecine est d’assurer la livraison des greffons sans délai, ni perte. « Dans ce but, un véritable réseau logistique a été mis en place, avec pour les transporteurs, la possibilité de recevoir un agrément de l’Agence ainsi que des documents des douanes spécifiant le caractère urgent du transport », explique l’Agence de la biomédecine. « Ceci, afin de faciliter l’acheminement des greffons en provenance de l’étranger jusqu’aux patients pris en charge en France ».

A noter : Pour soigner les maladies du sang, la greffe de moelle osseuse est l’un des traitements efficaces : 80 % des greffes de moelle osseuse sont réalisées pour traiter certaines formes de cancers comme les leucémies, les lymphomes ou les myélomes.

  • Source : Agence de la biomédecine

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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