COVID-19 : stop aux idées reçues
26 février 2020
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Les médias sociaux véhiculent bien souvent des idées farfelues en lien avec le nouveau coronavirus. Promesses de traitements naturels ou contrevérités sur les modes de transmission participent à la désinformation et – par extension – à l’émergence d’une certaine paranoïa. L’OMS passe donc en revue (et tord le cou) aux idées reçues.
Commençons par les modes de transmission
Le nouveau coronavirus (COVID-19) peut être transmis par les piqûres de moustiques. Faux. Il s’agit d’un virus respiratoire qui se propage essentiellement par contact avec une personne infectée, lorsque celle-ci tousse ou éternue par exemple.
Il peut être transmis par des objets, tels que les pièces et les billets de banque. « Des données préliminaires indiquent que le nouveau coronavirus peut survivre sur des surfaces pendant quelques heures ou plus », explique l’OMS. « Mais avec une bonne hygiène des mains, le risque d’être infecté est très faible ».
Il est dangereux de recevoir une lettre ou un colis de Chine ? Mais non ! D’après des analyses antérieures, nous savons que les coronavirus ne survivent pas longtemps sur des objets, tels que des lettres ou des colis.
Passons maintenant aux méthodes naturelles qui permettraient de prévenir, voire guérir l’infection. Comme bien souvent, certains ne sont pas avares en imagination.
Alors non, l’urine des enfants ne protège pas contre le nouveau coronavirus. Pas plus d’ailleurs que l’usage de la cocaïne ou de l’alcool (bu ou appliqué sur la peau) !
De même, inutile de s’asperger de chlore, ni de se rincer le nez avec une solution saline. L’OMS recommande simplement de se laver régulièrement les mains.
Même s’il s’agit d’un aliment antimicrobien, rien ne prouve, dans le cadre de l’épidémie actuelle, que la consommation d’ail protège contre le nouveau coronavirus. Pas davantage d’ailleurs que d’appliquer sur votre peau de l’huile de sésame (qui selon certaines sources empêcherait le virus de pénétrer l’organisme).