Covid-long : les symptômes ne durent pas plus d’un an
16 janvier 2023
Combien de temps dure un Covid long ? Une question qui, pour le moment, ne trouve pas de réponse définitive. Mais selon des chercheurs israéliens, si les symptômes peuvent durer plusieurs mois, ils n’excèdent la plupart du temps, pas un an.
Combien de temps dure un Covid long ? Une question qui, pour le moment, ne trouve pas de réponse définitive. Mais selon des chercheurs israéliens, si les symptômes peuvent durer plusieurs mois, ils n’excèdent la plupart du temps, pas un an.
Un Covid long est identifié si des symptômes persistants ou de nouveaux symptômes apparaissant plus de quatre semaines après l’infection initiale. On parle ici de fatigue, d’un essoufflement, d’une perte d’odorat, d’une perte de goût ou encore de difficultés de concentration. Selon Santé publique France, « 30% des personnes ayant eu une infection par le SARS-CoV-2 présentent ou ont présenté les critères d’un Covid long ». C’est pourquoi certaines personnes, souffrant de ces effets continus, craignent que les symptômes ne disparaissent pas.
C’est pour en avoir le cœur net qu’une équipe israélienne* a comparé les données de 2 millions de personnes, soit n’ayant jamais été infectées par le Covid-19, soit ayant été touchées par une forme bénigne à modérée avec des symptômes persistants, ce qui signifie qu’elles avaient développé des signes durables mais n’avaient pas eu recours à des soins hospitaliers.
Ils ont également examiné les informations sur les symptômes persistants après l’infection chez les personnes vaccinées et non vaccinées.
Ils ont ainsi découvert que les symptômes d’un Covid long « demeuraient pendant plusieurs mois » mais disparaissaient presque toujours en un an. Autre information, les problèmes respiratoires « persistants » s’avéraient plus fréquents chez les personnes non vaccinées.
« Bien que le phénomène Covid long soit redouté, nous avons observé que la situation est revenue à la normale – pour les formes légères à modérées – au cours de la première année », expliquent les auteurs. « Ce qui suggère qu’il n’y a pas de risque de chronicisation à long terme de la maladie. »
*KI Research Institute, Israël