











Analgésique localisé. En crème ou en patch, l’EMLA® est un mélange de lidocaïne et de prilocaïne qui figure parmi les anesthésiants locaux d’usage fréquent. Appliqué une à deux heures avant l’injection – c’est selon l’âge de l’enfant – « le timbre insensibilise la peau et atténue l’effet douloureux lié à la vaccination. Il est également particulièrement efficace en cas de prise de sang, (qui entraînent) une douleur moins importante que les injections intramusculaires », explique le Dr Massimiliano Rallo, pédiatre à la clinique Brétéché de Nantes.
Douceurs. Pour les plus jeunes, une solution sucrée peut être administrée afin que l’injection soit moins douloureuse… et moins impressionnante. Une équipe internationale a en effet constaté que 92,9% des enfants de moins d’un an ayant bénéficié de cette méthode pleuraient moins au moment de la piqûre. C’est peut-être subjectif, mais les auteurs se sont basé sur près de 1 700 injections. La « loi des grands nombres » plaide donc pour eux !
Téter pour avoir moins mal. Autre moyen utilisé en néonatologie pour réduire le stress et la douleur : mettre le nouveau né au sein ou au biberon. Comme le recours aux solutions sucrées, c’est une méthode facilement applicable, peu coûteuse et… dénuée de tout effet secondaire !
Source : Interview du Dr Massimiliano Rallo, Clinique Brétéché, Nantes, 12 mai 2010; BMJ-British Medical Journal 44-020-738-36529.
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