De l’eau, tout simplement…

10 octobre 2001

Le décret 89-369 du 6 juin 1989 a clarifié quelque peu les définitions de l’eau en bouteilles, un marché très franco-français où la guerre du marketing fait rage…
Difficile de croire qu’il soit vraiment utile de boire de l’eau embouteillée, qui présente pour seul avantage sur celle du robinet d’être en moyenne 400 fois plus chère ! Si vraiment c’est pour vous une question de goût, achetez donc une carafe dotée d’un filtre type Brita ou Culligan, vous serez largement gagnant et vous éviterez de vous casser les reins à porter vos packs de bouteilles…

Cela étant et si vous y tenez vraiment, apprenez à vous y retrouver entre les différents types d’eau en bouteilles. Sachez ainsi qu’une eau de source est obligatoirement d’origine souterraine. Elle est microbiologiquement saine, exempte de bactéries et autres germes, et sa nappe comme son captage doivent être protégés contre les risques de pollution (nitrates, pesticides, métaux lourds). Elle doit enfin être apte à la consommation humaine sans subir de traitements qui modifieraient sa composition.

Une eau minérale doit également provenir d’un captage souterrain. Elle doit aussi être exempte de toute pollution. Enfin, elle mérite sa dénomination par certaines caractéristiques censées la rendre favorable à la santé humaine. Chaque eau minérale se caractérise ainsi par une teneur particulière en sels minéraux et en oligo-éléments et par certains effets particuliers, ainsi que par sa pureté originelle.

  • Source : British Medical Journal, 17 janvier 2002

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