











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » De la pauvreté… à l’AVC !
Aux Etats-Unis plus qu’ailleurs, mieux vaut être riche pour être en bonne santé. A en croire un travail très sérieux, les personnes qui disposent des revenus les plus élevés auraient trois fois moins de risque de faire un accident vasculaire cérébral (AVC) que celles aux revenus les plus faibles.
Un constat qui bien entendu, ne peut être transposé à la société française, dont la population bénéficie d’une vraie assurance maladie, toutes couches sociales confondues.
Chez l’Oncle Sam au contraire, point de solidarité en matière de santé. A l’exception tout de même des personnes âgées et des handicapés qui bénéficient du système Medicare, et des indigents couverts par Medicaid. Les autres doivent s’en remettre à l’assurance maladie de groupe sélectionnée par leur employeur, ou souscrire auprès d’une assurance de leur choix. Lequel est généralement fonction de leurs revenus. Conséquence, plus de 44 millions d’Américains, (15% de la population) n’ont aucune couverture sociale.
Ce sont eux évidemment, qui se soignent le moins bien. Eux aussi qui ne font pas d’analyses médicales, ni de consultations de contrôle. Celles par exemple, qui permettraient de dépister une hypertension artérielle, principal facteur de risque d’AVC. Voilà pourquoi de nombreuses études menées outre-Atlantique parviennent à de tels résultats. Où le simple fait d’appartenir à la catégorie sociale la plus défavorisée « constitue un facteur de prédisposition à l’AVC », souligne l’auteur de ce travail.
Source : Journal of the American Heart Association, 24 avril 2008
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