De la vitamine D pour repousser la maladie d’Alzheimer ?
07 août 2014
Quelques minutes de soleil par suffisent pour satisfaire nos besoins en vitamine D. ©Phovoir
Un déficit en vitamine D chez les seniors augmenterait le risque de développer une démence. Ce constat ressort de la plus importante étude menée sur ce sujet. Les auteurs insistent pour mettre en place une supplémentation chez les sujets carencés.
Une vaste étude internationale dirigée par l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni a concerné 1 658 adultes de plus de 65 ans, suivis pendant 6 ans. Au début de ce travail, tous étaient indemnes de démence et présentaient une autonomie qualifiée de bonne.
Les auteurs qui cherchaient à étudier un éventuel lien entre un déficit en vitamine D et le développement d’une démence ont été extrêmement surpris par les résultats. Les sujets qui présentaient une carence modérée ont vu leur risque de maladie d’Alzheimer augmenter de 53%. Et chez les plus carencés, les scientifiques ont observé un doublement du risque !
« Nous avons été très étonnés », explique le Pr David Llewellyn, de l’Université d’Exeter. « Nous devons désormais mener des essais cliniques afin d’évaluer dans quelle mesure, une alimentation riche en vitamine D ou une supplémentation pourrait prévenir la survenue d’une démence ».
Rappelons que la meilleure source de vitamine D se trouve dans les rayons ultraviolets solaires. Sous leur influence, un précurseur vitaminique présent dans la peau est transformé en provitamine D3 puis en vitamine D3. Dix à quinze minutes de soleil quotidien sur le visage et les bras suffisent. Pas besoin de banc solaire ni de bain de soleil.