











Accueil » Santé Publique » De tête ou de vêtements, un pou est un pou !
C’est ce que vient de mettre en évidence une équipe française de l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes, en collaboration avec des chercheurs américains.
« Impossible de les discerner sur le plan génétique. » Voilà ce qui est ressorti de l’étude. Les auteurs ont pu montrer en effet, que dans certaines populations extrêmement précaires, la prolifération de poux de tête pouvait engendrer des lentes capables de s’adapter aux vêtements, puis de se transformer en poux de corps. Ces parasites s’alimentant par des repas de sang – le pou est hématophage – ils sont parfois à l’origine d’épidémies graves, de typhus Par exemple.
L’état endémique de ces parasites fait naturellement courir un risque particulier aux régions où les conditions sanitaires se dégradent le plus rapidement. Cette découverte franco-américaine est donc d’importance. Elle montre en effet que l’éradication des poux de vêtements n’est possible que si leur « cousins » de tête ont eux-mêmes été définitivement éliminés. Chose qui, pour le moment, est impossible.
Source : Revue PloS neglected Tropical Diseases, 24 mars 2010 ; Unité de Recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (CNRS/IRD/Université de la Méditerranée) en collaboration avec les Universités de Floride et de l’Illinois.
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