Débat sur les numéros d’urgence

17 février 1997

A peine supprimé de l’arsenal du téléphone interurbain, le 16 pourrait bien reprendre du service. C’est en tout cas ce que demande une organisation de médecins, qui veut faire de ce numéro d’appel celui des urgences médicales, qui doivent paraît-il êtres distinguées des urgences « vitales » traitées par les SAMU qui peuvent être joints par le 15… A quelques mois de l’adoption d’un numéro unique européen (le 112) pour toutes les urgences – incendie, interventions de police, urgences médicales… – une telle décision aurait quelque chose d’ubuesque…

Aujourd’hui, bien des Français hésitent quand on leur demande de distinguer le 17 (police et gendarmerie) du 18. En situation d’urgence, stressés, ils se trompent souvent. S’ils doivent encore être capables de distinguer, lorsque bébé avale de travers, s’il y a urgence « médicale » ou « vitale », on risque d’avoir des surprises dont les conséquences, malheureusement, seront parfois dramatiques. Aujourd’hui, bien des Français hésitent quand on leur demande de distinguer le 17 (police et gendarmerie) du 18.

  • Source : B.O. du 18/11/99

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