











© Featureflash-Photo-Agency/Shutterstock.com
Notre corps abrite deux petites glandes surrénales, situées au-dessus de chacun des reins. Elles font partie du système endocrinien, cet ensemble de glandes et de cellules qui fabriquent des hormones – elles régulent de nombreuses fonctions du corps, dont la croissance, la reproduction, le sommeil, la faim et le métabolisme – et les libèrent dans le sang.
Le corticosurrénalome prend naissance dans la partie externe de ces glandes (le cortex). Avec seulement 1 à 2 cas par million d’habitants, il fait partie des cancers les plus rares, touchant davantage les femmes, sans qu’on en comprenne véritablement la raison.
La particularité de ce cancer ? Il peut rester silencieux longtemps ou se manifester par des symptômes trompeurs liés aux dérèglements hormonaux (cortisol, testostérone, androgènes…) qu’il provoque. Visage arrondi, prise de poids inhabituelle, apparition de vergetures sur l’abdomen, les cuisses et les bras, tendance dépressive, troubles du sommeil… Des signes souvent attribués à d’autres causes.
La perception d’une masse lors de la palpation abdominale, l’existence de nausées et de vomissements, de douleurs abdominales ou lombaires peuvent aussi être évocatrices…
Il existe divers types d’examens pour « identifier » le corticosurrénalome : une prise de sang et un recueil d’urine pour évaluer l’excès d’hormones puis des examens radiologiques (scanner, IRM) visant à apprécier la taille et l’étendue de la tumeur.
« Le corticosurrénalome est une maladie agressive, exposant à des rechutes, un risque d’extension locorégionale et à des métastases à distance (foie, poumons, os…) », explique l’association Surrénales. « La prise en charge de cette tumeur doit se faire dans des Centres Spécialisés, par une équipe spécialisée multidisciplinaire, associant l’endocrinologue, l’oncologue, le radiologue, le médecin nucléaire, le chirurgien, le radiothérapeute, l’anatomopathologiste. Le choix des traitements pour chaque patient peut ainsi être discuté au cours d’une réunion de concertation multidisciplinaire (RCP) et un programme personnalisé de soins sera élaboré. »
Le risque des rechutes est corrélé au stade de la maladie. Plus le stade est élevé (extension de la maladie) plus le risque est important. Enfin, comme le précise le portail Orphanet dédié aux maladies rares, « le pronostic des personnes atteintes de corticosurrénalome est sombre (le taux de survie à 5 ans est de 36 %), sauf en cas de tumeur de petite taille dont la résection (prélèvement) complète est possible ».
Source : https://www.gustaveroussy.fr/ - https://www.surrenales.com/ - Orphanet.com
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.