Déficit en testostérone : préserver la qualité de vie

04 septembre 2017

Une équipe américaine s’est penchée sur les effets à long terme, d’un traitement androgénique substitutif chez des patients souffrant d’un syndrome de déficit en testostérone. Avec des résultats particulièrement rassurants concernant les fonctions urinaire et sexuelle.

A la Boston University School of Medicine (BUSM), le Pr Abdulmaged Traish et son équipe ont suivi 656 hommes âgés en moyenne de 60 ans. Tous présentaient des symptômes d’hypogonadisme lié à l’âge. Ce trouble étant notamment caractérisé par une diminution de la synthèse de la testostérone. Un groupe de 296 hommes a constitué le groupe-contrôle.

Bonne tolérance

Chacun des patients était traité par testostérone, depuis au moins 10 ans. Au terme des différents examens pratiqués, les urologues ont constaté une « diminution de la croissance de la prostate », accompagnée d’une baisse des troubles urinaire. En particulier, la fréquence des mictions, la faiblesse du jet et la nécessité de se lever la nuit. Ils ont également relevé des améliorations au niveau de la fonction érectile.

« Non seulement ce traitement est bien toléré, mais en plus il améliore de façon substantielle la qualité de vie des patients », conclut l’auteur principal. Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à interroger votre médecin traitant ou à consulter un urologue.

  • Source : Journal of Urology, http://dx.doi.org/10.1016/j.juro.2017.07.039, 15 août 2017

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils