











© Qilin's prance Filmmaker/shutterstock.com
Par la production d’endorphines notamment, les hormones de la détente et du plaisir, la pratique d’une activité physique réduit l’anxiété et le stress. Elle a aussi été déjà associée dans plusieurs travaux scientifiques à une pratique bénéfique contre la dépression.
Une étude apporte de nouveaux éléments concernant l’impact de l’activité physique sur les symptômes dépressifs. Avec des détails sur la durée du bénéfice. L’équipe du Pr Jacob Meyer de l’Iowa State University a pour cela recruté 30 adultes présentant des épisodes majeurs de dépression. Ils ont tous répondu à un questionnaire avant, à mi-session et après une séance de 30 minutes de vélo pour une partie du groupe et de repos pour l’autre partie. Les questions permettaient d’évaluer les symptômes dépressifs.
Le groupe vélo présentait une nette amélioration de son état dépressif durant la session et jusqu’à 75 minutes après. Tandis que l’autre groupe ne voyait aucune baisse des symptômes. Mais comment s’assurer que ces bénéfices perdurent davantage dans le temps ?
Pour le savoir, les chercheurs ont évalué l’intérêt d’associer cette pratique sportive à la prise en charge psychothérapeutique. Pour ce faire, ils ont mené une autre étude durant laquelle 10 participants faisait 30 minutes d’exercice à leur rythme avant de suivre une séance de thérapie cognitive et comportementale en ligne chaque semaine. Un groupe contrôle poursuivait simplement la prise en charge thérapeutique sans activité physique supplémentaire.
Au terme de 8 semaines, des améliorations étaient observées dans les deux groupes concernant les symptômes dépressifs. Mais ceux ayant pratiqué un sport avant la séance voyaient la dépression reculer plus fortement. Pour l’expliquer, les chercheurs avancent l’hypothèse suivante : « le sport pourrait mettre le cerveau en meilleures dispositions pour se connecter émotionnellement avec le thérapeute, ce qui améliore la prise en charge ».
Le sport s’avère donc bénéfique pour lutter contre les symptômes de la dépression et pourrait être indiqué comme partie intégrante d’une prise en charge psychologique.
Source : Iowa State University, mars 2022
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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