Dépression post-natale : des conséquences à long terme… chez l’enfant

21 novembre 2003

Les enfants dont la mère a souffert de dépression post-natale, le fameux baby blues, seraient davantage sujets à des comportements violents que les autres. C’est la conclusion relativement inattendue d’une très sérieuse étude britannique.

A l’Université de Cardiff, le Dr Dale Hay et ses collègues ont suivi pendant 11 ans 122 familles londoniennes. Avec une méthodologie particulièrement rigoureuse : les mères ont été interrogées au cours de leur grossesse, puis trois mois après l’accouchement. Les enfants quant à eux, ont été examinés ou interrogés, selon l’âge, à leur premier anniversaire, puis à 4 et 11 ans. Enfin à cet âge, parents et professeurs ont également été interrogés.

D’après les auteurs, les comportements agressifs voire violents observés chez les enfants de mères dépressives à l’âge de 11 ans, seraient davantage le fait des garçons que des filles. Par rapport à leurs pairs, ces enfants éprouveraient ainsi plus de difficultés à contrôler leurs émotions et à maintenir leur attention. Pour Dale Hay, ce travail confirme ainsi que « l’état psychologique de la mère après la naissance peut avoir des répercussions certaines sur le développement intellectuel et social de l’enfant ».

  • Source : Developmental Psychology, novembre 2003

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