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© Lopolo/Shutterstock.com
La dépression du post-partum n’est pas réservée aux femmes. Les hommes peuvent aussi être concernés sans nécessairement s’en rendre compte. Et si cette situation n’est pas prise en charge, elle peut perdurer, impactant la santé de l’enfant. Un récent rapport de l’American Academy of Pediatrics a révélé que les expériences défavorables durant l’enfance, comme la dépression parentale par exemple, sont plus susceptibles d’augmenter le risque de retard de développement cognitif.
D’autres recherches ont montré que les pères déprimés sont moins susceptibles de s’engager dans des activités parentales telles que la lecture mais plus enclin à donner des fessées.
Une équipe de l’hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago s’est intéressée au risque de dépression de plus de 400 nouveaux parents dont l’enfant est né prématurément et admis en soins intensifs. Ils ont ainsi observé des symptômes dépressifs chez une femme sur trois, et chez 17% des hommes. Mais, fait intéressant, alors que ces manifestations ont fini par diminuer de manière significative chez la plupart des mères au fil des semaines suivant la naissance de l’enfant elles sont restées les mêmes chez les pères, et ce même après le retour de la famille à la maison.
« Nous devons donc porter une attention accrue à la santé mentale des nouveaux pères, pendant le séjour de leur bébé en soins intensifs, et même après la sortie », explique le Dr Craig F. Garfield, principal auteur de ce travail. « La différence imprévue que nous avons trouvée dans la trajectoire des symptômes de dépression entre les mères et les pères après avoir ramené leur prématuré à la maison souligne l’importance de tendre la main aux papas, qui pourraient ne pas être conscients qu’ils ont besoin d’aide. »
Source : Pediatrics, 18 juin 2021
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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