Déremboursé en Belgique, le Celebrex ne ferait l’objet “d’aucun chantier” en France

07 juillet 2005

Le ministère belge de la Santé publique vient de radier le Celebrex de la liste des médicaments remboursés. Une décision motivée par la controverse sur les risques cardio-vasculaires liés à l’utilisation des coxibs. En France, on observe…

Le porte-parole du ministre de la Santé explique très simplement les motivations qui ont poussé le gouvernement belge à prendre cette décision. «Avec la controverse qu’il y a en ce moment autour des coxibs et l’existence d’alternatives plus sûres, nous avons décidé qu’il n’était pas nécessaire de favoriser l’utilisation de ces médicaments.» Une déclaration qui a le mérite d’être claire.

Dans un communiqué le laboratoire Pfizer, producteur de ce médicament, affirme que ce choix politique «va conduire à une conversion des traitements vers les anti-inflammatoires classiques (qui) sont moins bien tolérés sur le plan gastro-intestinal». Un argument réfuté par les autorités sanitaires belges. «Il faut savoir ce que l’on veut. L’utilisation chronique des coxibs mène à davantage de crises cardiaques, on doit faire un choix et nous l’avons fait en fonction des études dont nous disposons à l’heure actuelle.»

La France pour l’heure, ne paraît pas devoir s’engager dans la même voie. Un membre du Cabinet du ministre de la Santé et de la Famille, Xavier Bertrand, nous en a expliqué les raisons. Une baisse de prix proche de 20% avait déjà été imposée au fabricant du Celebrex «au mois de juillet 2004. Par ailleurs, Pfizer a été condamné par l’AFSSaPS –l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé, n.d.l.r. – pour publicité non-conforme quant à leur profil bénéfice-risque et (pour l’ensemble de ces raisons) la consommation a fortement diminué.» Le conseiller du ministre souligne ainsi «qu’il n’y a pas d’autre chantier en cours» concernant ce produit. Et rappelle «que la seule indication au bénéfice-risque garanti est la crise rhumatismale aiguë et surtout pas le traitement chronique.»

  • Source : Direction générale de la Santé, Ministère délégué au tourisme, 6 juillet 2005

Destination Santé
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