Des enfants ? Oui, mais de préférence à terme

06 avril 2005

Pour leur bien propre naturellement. Mais aussi pour celui de la collectivité… Aux Etats-Unis en effet, un prématuré coûterait durant sa première année de vie, 15 fois plus qu’un enfant né à terme. Un déficit annuel de sept milliards de dollars !

Dans un pays où les assurances quand elles sont financées, le sont par l’employeur, c’est une somme considérable. Ce constat ressort d’une enquête réalisée par la Fondation March of Dimes, qui se consacre à l’amélioration de la santé des nourrissons américains.

Outre-atlantique ” les naissances prématurées concernent chaque année près de 500 000 foyers ” précise sa présidente, le Dr Jennifer L. Howse. ” Ce qui représente un fardeau financier énorme pour l’économie du pays “.

Plus de temps passé à l’hôpital, un suivi médical au long cours, des traitements plus coûteux… Les petits prémas coûtent assurément très cher. En moyenne sur une année, un enfant prématuré revient à 41 610 $, contre moins de 3 000 $ pour son petit voisin né à terme !

Il est donc évident, les choses étant posées en termes productivistes comme cela se fait beaucoup là-bas, que le nouveau-né qui pointe son nez trop tôt n’arrange pas les affaires des employeurs. Que faire ? D’après les auteurs ” il est impératif pour chaque entreprise d’investir dans la lutte contre les naissances prématurées “. Eh oui, business is business

  • Source : March of Dimes, 28 mars 2005

Destination Santé
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