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Seul(e)* avec ses enfants ? Une composition familiale qui met davantage en difficulté à différents égards : gestion financière du foyer, conciliation entre leurs vies professionnelle et familiale et rapport avec l’école notamment. Une étude basée sur les six dernières vagues (2014-2019) du Baromètre d’opinion de la Drees souligne nettement ce constat.
Ainsi, « 62% considèrent que leur situation actuelle est bonne, contre 85% des parents en couple et 77% des personnes sans enfant (personnes vivant seules, en couple ou dans une autre configuration familiale) ». Un sentiment qui reflète la réalité des difficultés financières plus fréquentes dans ces familles puisque plus de quatre parents isolés interrogés sur dix font partie des 20% des ménages au niveau de vie le plus bas. C’est deux fois plus que les parents en couple. Résultat, les parents isolés dépendent plus souvent des prestations sociales que les autres ménages. Dans le détail, « 57% d’entre eux déclarent percevoir des allocations logement et 23 % le RSA, contre respectivement 26% et 8% parmi l’ensemble des autres ménages ». Et globalement, 31% d’entre eux se considèrent comme pauvres, soit trois fois plus que les couples avec enfants.
L’aspect financier du foyer n’est pas le seul à peser sur le quotidien de ces familles. Pour l’éducation de leurs enfants, « elles ressentent plus souvent le besoin d’être accompagnées dans leur rôle de parents dans les relations avec l’école et dans ce qu’il faut permettre ou interdire à ses enfants », révèle l’étude. Ainsi, « parmi les parents isolés, 46% auraient aimé ou aimeraient recevoir une aide dans les relations avec l’école, contre 36% parmi ceux en couple ».
A noter : *Dans 80% des familles monoparentales c’est la mère qui s’occupe seule de ses enfants.
Source : Drees, 9 avril 2021
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Vincent Roche
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