Des fruits et du thé contre la maladie d’Alzheimer
05 février 2020
LDprod/shutterstock.com
Les flavonoïdes, des antioxydants présents dans les fruits frais ou encore le thé, n’en finissent pas de dévoiler leurs bienfaits. Des chercheurs américains viennent de montrer qu’ils pourraient éloigner le risque de maladie d’Alzheimer.
Les vertus cardiovasculaires des flavonoïdes ne sont plus à démontrer. Mais selon des chercheurs de l’Université Rush à Chicago, ils pourraient aussi aider à lutter contre le risque de démence. Leur étude a porté sur 921 personnes âgées en moyenne de 81 ans et ne souffrant pas de démence.
Les participants ont ainsi rempli chaque année un questionnaire sur la fréquence à laquelle ils mangeaient certains aliments, leur niveau de scolarité, le temps passé à pratiquer des activités physiques, le temps consacré à la lecture…
Ils ont ensuite été divisés en 5 groupes selon leur consommation de flavonoïdes. Résultat : ceux qui en mangeaient le plus présentaient 48% de risque en moins de développer la maladie d’Alzheimer par rapport à ceux qui en consommaient le moins.
Chou frisé et le thé
Mais les chercheurs sont allés encore plus loin. Ils ont séparé les sujets selon les flavonoïdes qu’ils privilégiaient : l’isorhamnétine (présent dans les poires, l’huile d’olive, le vin et la sauce tomate), le kaempférol (fraises, chou frisé, haricots, thé, épinards et brocoli), la myricétine (thé, vin, chou frisé, oranges et tomates) et la quercétine (chou frisé, pommes et thé).
Ainsi, les personnes qui avaient un apport élevé en isorhamnétine étaient moins susceptibles de développer la maladie (- 38%). Même résultat pour la myricétine. Mais pour le kaempférol, le risque était abaissé de 51% ! En revanche, aucun lien n’a été établi avec la quercétine.
Vous l’aurez compris, pour mettre toutes les chances de votre côté, misez sur le chou frisé et le thé, tous deux contenant les 3 flavonoïdes bienfaiteurs.
« Manger plus de fruits et légumes et boire plus de thé pourrait être un moyen assez peu coûteux et facile d’aider les gens à lutter contre la démence » concluent les auteurs.
-
Source : American academy of neurology, 29 janvier 2020
-
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet