Des pansements à tout faire ?

17 octobre 2006

Contre les petits maux quotidiens, le classique pansement qui protège simplement la plaie n’a plus la cote. Il faut dire que ses petits frères font aujourd’hui beaucoup mieux. Au point qu’il devient difficile de s’y retrouver tant l’offre est pléthorique.
· Commençons par les pansements hydrocolloïdes, qui favorisent la cicatrisation. Ils sont nombreux et très efficaces contre les ampoules, écorchures, coupures, gerçures, crevasses, durillons et autres brûlures superficielles. Imperméables à l’eau, ils tiennent plusieurs jours et ne doivent être changés que lorsque leurs bords se décollent. Pour qu’ils adhèrent mieux, réchauffez-les une minute dans votre main avant la pose ;
· Les pansements hémostatiques présentent un pouvoir d’absorption élevé. Ils sont adaptés aux plaies avec des saignements modérés, ainsi qu’aux plaies suintantes ;
· Issue du milieu hospitalier, la technologie des pansements à l’argent est désormais aussi accessible en pharmacie. La molécule d’argent possède en effet des propriétés antibactériennes à large spectre. Dans la mesure où elle réduit l’inflammation, elle contribue également à la cicatrisation. Ces pansements sont donc utiles contre les plaies souillées ou qui risquent de se surinfecter.

De manière générale, avant de poser un pansement, nettoyez bien la plaie avec de l’eau ou du sérum physiologique. Enfin puisque vous voilà informés, ne choisissez plus vos pansements au hasard. Le type de la plaie, sa localisation, sa profondeur, l’importance de l’exsudation ou du saignement, le risque éventuel de surinfection, le stade de cicatrisation interviennent dans le choix. Parlez-en avec votre pharmacien.

  • Source : Impact pharmacien, 4 octobre 2006, N°167 – p. 51

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