Détresse psychologique : la grande misère des détenus

03 septembre 2002

Un individu sur deux qui rentre en prison présente un trouble psychiatrique. Et un sur cinq a été suivi dans le passé, selon une étude des ministères de la Santé et des Affaires sociales.
Portant sur 2 300 détenus, l’enquête épidémiologique en question révèle que 55% des sujets malades présentent des troubles anxieux, 54% des signes d’addiction, alors que 42% souffrent de troubles psychosomatiques ou de problèmes comportementaux.

En 1997, après une enquête effectuée à l’entrée en prison, une consultation en psychiatrie avait été recommandée à 9% des détenus. En 2002, le chiffre s’élève à un cas sur deux, soit la totalité de ceux pour lesquels des troubles ont été identifiés.

Et compte tenu des besoins, les 26 services médico-psychologiques régionaux (SMPR) qui oeuvrent en milieu pénitentiaire ne sont pas en mesure de faire face à la situation… Pour preuve en 2000, on comptait en moyenne dans les SMPR, moins de 4 médecins pour 1 600 patients suivis. Enfin quand on dit suivis

  • Source : Le Quotidien du Médecin, n°7164, p.7

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