Deux cas de paludisme autochtones signalés en France

La Direction générale de la Santé (DGS) fait état de deux cas de paludisme à Plasmodium falciparum chez un « couple de jeunes parisiens n’ayant pas voyagé en zone impaludée ». D’après les premiers éléments de l’enquête sanitaire, il s’agirait de deux cas de « paludisme d’aéroport ».

Le diagnostic a été confirmé hier en fin d’après-midi par le Centre national de référence (CNR). Les deux personnes sont actuellement hospitalisées au CHU de Nice. « Leur état de santé semble en voie d’amélioration », précise la DGS dans un communiqué de presse.

« Ces deux personnes sont arrivées dans le sud de la France le 13 août et ont présenté des premiers signes cliniques le 18 et 19 août », enchaîne-t-elle. Les recherches conduites par l’Entente départementale pour la démoustication du littoral méditerranéen ont rapidement permis d’écarter l’hypothèse du moustique vecteur, l’anophèle.

En revanche, la piste la plus sérieuse conduit aux abords de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. « Ces deux personnes auraient séjourné à 7 kilomètres de l’aéroport du 5 au 7 août », explique la DGS. « Le diagnostic de paludisme autochtone dit d’aéroport semble à ce jour le plus probable. Un moustique importé d’un pays impaludé ayant pu transmettre le parasite ». Les cas de paludisme des aéroports sont relativement rares en France. « Les derniers datent de 1999 », conclut la DGS.

• 

  Source : Direction générale de la Santé, 27 août 2008