Diabète, cancers, obésité, maladies cardiaques, manger mais aussi bouger mieux

Moins de graisses, de sucres et de sel, plus de fruits, de légumes et d’exercice physique… Pour les responsables de l’OMS et de la FAO, la prévention des maladies chroniques passe pour l’essentiel, par le respect de quelques conseils pratiques.

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) s’est en effet associée à l’OMS pour, à la suite du travail d’une trentaine d’experts indépendants, publier une série de recommandations visant à favoriser la lutte contre les maladies cardio-vasculaires, les cancers, le diabète et l’obésité. Des affections si répandues qu’en 2001, elles ont été à l’origine de six décès sur dix dans le monde !

Un travail d’une grande importance car « il renferme les meilleures données scientifiques actuellement disponibles sur les relations entre alimentation, nutrition, niveau d’exercice physique et maladies chroniques » explique le Dr Ricardo Uauy. Président du groupe d’experts réuni par les deux organisations, il est aussi professeur d’hygiène alimentaire publique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine de Londres.

C’est peut-être une évidence mais… les auteurs insistent particulièrement sur le fait que l’apport énergétique journalier doit être proportionnel à la dépense d’énergie. Ils rappellent en effet que « la surconsommation d’aliments énergétiques favorise la prise de poids. Voilà pourquoi nous préconisons de limiter la consommation d’acides gras saturés, de sucres et de sel, toutes substances qui se trouvent en grandes quantités dans les en-cas, les aliments transformés et certaines boissons ».

Pour rester en forme, il est essentiel d’avoir un niveau minimum d’activité physique. Avec modération, mais régulièrement. Si vous n’êtes pas particulièrement sportif, marchez autant que vous pouvez, en délaissant par exemple votre voiture pour les distances inférieures à 300 mètres (3 minutes à pied !), et les ascenseurs pour toute « ascension » inférieure à 3 étages…

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  Source : OMS/FAO, 28 février 2003