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Depuis le début des années 2000, le nombre de nouveaux cas de diabète de type 1 chez les enfants et adolescents croît de façon régulière, de l’ordre de 3% à 4 % par an. Avec une apparition de plus en plus précoce, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans ! « Cette pathologie entraîne la destruction des cellules présentes dans le pancréas et qui fabriquent une hormone essentielle pour la survie : l’insuline », explique le Pr Jean-Pierre Riveline endocrinologue-diabétologue à l’hôpital Lariboisière (Paris). « Dans les faits, les patients ont besoin d’avoir un traitement à vie, qui nécessite des injections d’insuline ».
L’observance thérapeutique constitue un précieux allié, dans la mesure où, poursuit le médecin, « en cas de manque d’insuline, la glycémie peut être très élevée et entraîner une hospitalisation en urgence. Ou au contraire descendre trop bas, avec un risque de coma ». A plus long terme, lorsque la prise en charge n’est pas optimale et/ou le traitement n’est pas bien suivi, « le diabète de type 1 s’accompagne très silencieusement de complications dans tout le corps : les yeux, les reins, les jambes… ».
Le Pr Riveline pointe particulièrement la période de transition entre l’adolescence et l’âge adulte, au cours de laquelle « le patient va prendre de l’autonomie ». Y compris dans l’administration de son traitement… « Souvent, ce passage s’accompagne d’une perte de suivi », constate-t-il. Sportive de haut-niveau, Alizée Agier* explique « avoir retranscrit la rigueur du haut-niveau dans la prise en charge de son diabète. Ça passe par des rappels, par de la technologie pour ne pas oublier de prendre son traitement ».
Face à cette maladie à la fois « complexe » – selon le Pr Riveline- et « contraignante », dixit Alizée Agier, l’intégration de solutions numériques pour accompagner les patients, revêt une importance capitale. « L’apport des outils digitaux constitue une avancée majeure dans la prise en charge du diabète de type 1 », plaide le Pr Riveline. « La connectivité et la digitalisation aident à diminuer la charge mentale du patient et lui permettent de rompre son isolement ». Un bon point pour l’amélioration de sa qualité de vie, dans son ensemble.
Avec également des bénéfices pour le médecin : « on aurait tendance à penser que les technologies tendent à déshumaniser la relation avec le patient », enchaîne-t-il. « Mais au contraire, elles nous aident aussi à mieux le connaître ». Alizée Agier le confirme : « la gestion numérique des données en termes de glycémie, me permet d’être plus libérée. Je peux me reposer sur la technologie. Cela m’ôte de la charge mentale ». De quoi ainsi, appréhender ses échéances sportives avec davantage de sérénité.
Des outils dédiés aux patients
Le laboratoire français Sanofi propose un panel élargi de solutions numériques au service des patients vivant avec un diabète de type 1 pour leur faciliter la vie au quotidien. Comme Podcast Dialog’ : une série de podcasts d’échanges entre un patient atteint de diabète et un expert. Ou encore Barnabé®, une application qui vise à accompagner les enfants et leurs parents dans le quotidien grâce à un petit ourson auquel ils peuvent s’identifier.
Ils peuvent également compter sur Diab’Voyage®, une application qui les aide dans leur gestion du voyage avant, pendant et après le séjour. Quant à l’appli, Glucocompteur, elle permet d’apprendre à équilibrer son alimentation.
Sanofi a également organisé en 2022 sa 1ère Masterclass Diabète réunissant médecins, patients et influenceurs pour échanger sur les bénéfices du sport et de la santé numérique.
Sanofi collabore également avec des entreprises développant des plateformes de télé-surveillance :
Source : Interview de Jean-Pierre Riveline endocrinologue-diabétologue à l’hôpital Lariboisière (Paris)
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Vincent Roche