











L’excès pondéral permettrait, avec plus de précision encore que la sédentarité, de prévoir l’apparition d’un diabète de type 2. Il semble même qu’une fois le surpoids installé, l’exercice physique n’ait qu’un effet bien modeste sur la réduction du risque.
” Nous avons constaté une baisse très relative du risque avec l’augmentation de l’activité physique. A l’inverse, ce risque augmente largement à mesure que l’indice de masse corporel (IMC) s’accroît “, observe le Pr Amy Weinstein, du Brigham and Women’s Hospital de Boston, aux Etats-Unis.
Cette universitaire a suivi près de 38 000 femmes en parfait état de santé pendant 7 ans. Elle a pu constater qu’en cas de surpoids, le risque de diabète de type 2 était multiplié par 3 en comparaison de sujets dont le poids était dans la norme. Un coefficient de risque qui s’est envolé à 9 en cas d’obésité ! ” L’activité physique ne permet pas de diminuer le niveau de risque. En revanche comme le sport exerce un effet bénéfique sur l’excès pondéral, sa prescription demeure un moyen d’intervention important dans le diabète de type 2 “.
Source : Journal of the American Medical Association, 7 septembre 2004
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