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© Oleksandr Nagaiets/shutterstock.com
L’insulinothérapie est un traitement du diabète pour certains diabétiques de type 1 et diabétiques de type 2. Elle consiste à injecter de l’insuline afin de compenser l’insuffisance de production par l’organisme de cette hormone normalement produite par le pancréas.
L’insuline est administrée soit sous forme d’injections (avec une seringue ou un stylo), soit avec une pompe à insuline, appareil portable. Dans le premier cas, il faut éviter de cibler toujours la même zone du corps. La raison ? « En cas d’injections d’insuline longtemps répétées dans une même zone, des modifications du tissu adipeux sous-cutané apparaissent », expliquent les rédacteurs de la revue Prescrire. « Il s’agit de nodules ou d’épaississements, appelés lipohypertrophies, et plus rarement de dépôts amyloïdes. »
Résultat, ces changements cutanés perturbent la diffusion de l’insuline dans l’organisme, avec pour conséquence des « variations irrégulières et imprévisibles de l’absorption de l’insuline », donc « un mauvais contrôle glycémique et une augmentation de la fréquence des hypoglycémies », poursuivent-ils.
Pour éviter cet écueil, il est recommandé de « respecter la rotation des zones d’injection », expliquent les rédacteurs de la revue Prescrire. Pour ce faire, demandez conseil à votre médecin. Lequel pourra vous proposera « des outils tels qu’une feuille de suivi des rotations pour identifier les zones d’injection à envisager ».
Source : Revue Prescrire n° 454 - août 2021
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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