











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Diabète : près de 500 millions de malades en 2030
Il existe plusieurs types de diabète. Le diabète de type I concerne en majorité les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Il s’agit d’une maladie auto-immune – c’est-à-dire que l’organisme du malade se retourne contre lui-même- qui conduit à la destruction complète des cellules pancréatiques chargées de la production d’insuline. Le patient n’en produit plus assez, ce qui explique pourquoi ce type de diabète nécessite des injections quotidiennes d’insuline. Les causes de ce diabète ne sont pas clairement identifiées. Les scientifiques évoquent des modifications au niveau de l’environnement, de l’alimentation.
Le diabète de type 2 est le plus fréquent des diabètes, puisqu’il concentre à lui seul 90% des cas mondiaux. Il est caractérisé par un défaut dans l’utilisation de l’insuline. La maladie se développe de façon silencieuse, pendant sept à dix ans, sans le moindre symptôme. Dans la plupart des cas, c’est une complication du diabète qui fera poser le diagnostic.
Autre forme de la maladie, le diabète gestationnel. En France, une future maman sur huit est concernée par cette intolérance au glucose qui apparaît en cours de grossesse. Elle disparaît le plus souvent après l’accouchement. Cependant le risque de récidive de cette forme de diabète varie de 30% à 84% selon diverses études. D’où l’importance de bien informer les femmes enceintes… et surtout de leur proposer un suivi post-partum.
Une maladie de pauvres ?
Les causes de cette véritable épidémie – principalement le diabète de type 2 – sont aujourd’hui bien identifiées : sédentarité, mauvaise alimentation, obésité, antécédents familiaux de diabète. Ainsi la prévalence du diabète est-elle en France 5 à 6 fois plus élevée parmi les obèses – hommes et femmes – que chez les personnes dont le poids est normal.
La FID est catégorique, « 80% des diabétiques de type 2 sont également obèses ». Et la dimension sociale de la maladie prend une ampleur considérable. En France par exemple, les ouvrières les employées ou les femmes n’ayant jamais travaillé ont un risque de diabète 2 à 3 fois supérieur aux femmes qui ont un statut de cadres. En France comme ailleurs, le diabète est de plus en plus une maladie des pauvres.
Source : Fédération internationale du Diabète, Association française des Diabétiques, sites consultés le 19 décembre 2011
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