











Plus les symptômes du stress post traumatique sont nombreux plus le risque de développer un diabète est élevé. ©Phovoir
Les femmes se trouvant dans un état de stress post-traumatique (ESPT) seraient-elles davantage à risque de développer un diabète de type 2 ? C’est en tout cas ce qu’affirment des chercheurs américains. Et plus les symptômes sont importants, plus le risque serait élevé.
Parmi les symptômes indiquant un ESPT, on retrouve un sentiment de peur intense, d’horreur et d’impuissance. La survenue fréquente de cauchemars et/ou une anxiété sont aussi significatifs. Tout comme le fait d’éviter certains lieux ou situations rappelant des souvenirs douloureux. Une hyperactivité pouvant se traduire par des difficultés à se concentrer, à trouver le sommeil, ou encore, par un état de grande nervosité doivent aussi interpeller.
Pour étudier un éventuel lien entre un ESPT et la survenue d’un diabète de type 2, les chercheurs de la Harvard School of Public Health ont travaillé à partir de la Nurses Health Study II. Cette étude a été lancée en 1989 aux Etats-Unis auprès de 116 000 infirmières. Parmi les 49 739 professionnelles recrutées, et suivies pendant 22 ans, 3 091 ont développé un diabète de type 2.
Selon les scientifiques, le danger de développer la pathologie est intimement lié au nombre de symptômes traumatiques. Ainsi l’incidence de la maladie était de 4,6 pour 1 000 chez celles qui présentaient 6 ou 7 signes. Il était de 3,9 pour 1 000 chez celles qui avaient 4 ou 5 symptômes et de 2,8 pour 1 000 chez les infirmières sans manifestations d’ESPT.
« De plus amples recherches doivent identifier les changements biochimiques qui interviennent dans la relation entre l’ESPT et l’apparition d’un diabète de type 2 », concluent les chercheurs. Mais selon eux, l’usage d’antidépresseurs ou la consommation de tabac semblent largement impliqués dans la survenue de la pathologie. Rappelons en effet que plusieurs travaux ont notamment mis en évidence un lien entre le fait de fumer et l’apparition d’un diabète de type 2.
Source : Columbia University’s Mailman School of Public Health, 7 janvier 2015
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par: Dominique Salomon
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