Diabètes de types I et II : c’est quoi la différence ?
19 décembre 2003
On parle souvent du diabète, résumant sous cette appellation la notion de trouble du métabolisme de l’insuline, une hormone responsable de la régulation du taux de sucre dans le sang. C’est oublier qu’il existe deux diabètes qui recouvrent des maladies différentes.
En toute logique, commençons par le diabète de type I, aussi appelé insulinodépendant. Il se caractérise par un déficit complet de la production d’insuline. On le rencontre par conséquent dès le jeune âge, et c’est la raison pour laquelle il est également appelé «diabète juvénile». Ces malades dépendent d’un apport extérieur d’insuline, généralement par des injections quotidiennes ou pluri-quotidiennes.
Ensuite le diabète de type II, ou diabète non-insulinodépendant. Il apparaît tardivement, généralement aux alentours de la cinquantaine. Il n’est pas lié à un manque d’insuline mais à un défaut dans l’utilisation de cette dernière par l’organisme. Ce dernier en effet, devient en quelque sorte «résistant » à sa propre insuline. Il en résulte une surproduction, l’organisme cherchant à surmonter cette résistance.
Un phénomène qui entraîne une prise de poids et une augmentation de la tension artérielle. Par ailleurs, l’insuline ne remplissant plus son rôle, le taux de sucre dans le sang augmente, avec comme conséquences des complications vasculaires et cardiaques. Cette forme de diabète est généralement traitée par un régime adapté. Puis, si nécessaire, par le recours à des médicaments antidiabétiques administrés par voie orale ou directement par apport d’insuline extérieure.