











Une simple prise de sang en début de grossesse, suffira peut-être demain à détecter les anomalies génétiques de lenfant à naître.
Selon Patrizia Paterlini-Bréchot, de lunité INSERM 370 à lhôpital Necker de Paris, cette méthode permettra en effet de déceler des cellules ftales dans le sang maternel, bien avant donc quun prélèvement de liquide amniotique ne soit possible.
Une spécificité à 100% des résultats est indispensable dans le domaine du dépistage prénatal. Et jusquà présent, seules lamniocentèse ou la biopsie de villosités du placenta permettent dy parvenir. A un stade proche du terme de surcroît Grâce à un double système de filtrage et de comptage des cellules les plus volumineuses, Patrizia Paterlini-Bréchot est parvenue à sélectionner des cellules puis à les disséquer pour analyser les bras de chaque chromosome.
Toutes les analyses se font ensuite sur des cellules étudiées individuellement. Des cellules dont lopérateur est certain quelles proviennent du ftus, pas de la mère. Et cela au bout de seulement 11 semaines de grossesse. Aujourdhui, léquipe parisienne procède aux tests pour le diagnostic de la trisomie 21, de la mucoviscidose et de certaines formes datrophie musculaire. Mais dautres études sont prévues, pour préciser le nombre de cellules ftales circulant à des stades encore plus précoces de la gestation Une spécificité à 100% des résultats est indispensable dans le domaine du dépistage prénatal.
Source : INSERM, 21 janvier 2002
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