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Le ministère de la santé décrit ainsi le rôle du diététicien : « établir un diagnostic diététique et les modalités de la mise en œuvre des soins diététiques, de l’éducation et de la prévention diététiques, intégrés dans un programme de soin global ». Et d’expliquer : « dans son diagnostic diététique, le diététicien intègre dans son raisonnement les dimensions psychologiques, socio-économiques, culturelles et environnementales ». Lesquelles lui permettent donc de dispenser des conseils nutritionnels.
Il peut intervenir sur prescription médicale et participer ainsi à l’éducation et à la rééducation nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme ou de l’alimentation. Et ce, par « l’établissement d’un bilan diététique personnalisé et d’une éducation diététique adaptée », est-il rappelé dans le texte de loi qui régit la profession.
Le niveau de formation requis pour exercer le métier et bénéficier du titre est un BTS de diététique ou DUT biologie appliquée option diététique. L’Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN) a recensé au 1er janvier 2024, précisément 17 369 diététiciens qui exercent en libéral ou en hospitalier.
Il s’agit d’un « spécialiste de la composition et de l’utilisation des aliments, des troubles et des maladies de la nutrition », décrit l’Académie nationale de médecine, dans son dictionnaire. L’institution relève toutefois qu’en France, « ce terme général recouvre des niveaux de formation et des fonctions très divers, alors que dans beaucoup de pays étrangers, il correspond à un diplôme précis ».
Résultat, sous réserve de la formation en question, le nutritionniste peut donc être un médecin, un chimiste, un toxicologue ou encore un diététicien. D’où par exemple les titres de médecin nutritionniste ou de diététicien nutritionniste. Les deux professionnels en question ont ainsi bénéficié d’une formation en nutrition.
De façon pratique, si vous avez besoin de recommandations en matière d’équilibre alimentaire ou d’un suivi nutritionnel pour une perte de poids, n’hésitez pas à consulter un diététicien. Quant au nutritionniste, a fortiori s’il est médecin, celui-ci interviendra davantage en présence de troubles ou de maladies associées : obésité, hypertension artérielle, hypercholestérolémie…
Source : Ministère de la Santé, AFDN, Dictionnaire de l’Académie nationale de médecine, Code de la Santé publique (article L4371-1)
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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